LES PACKS VFX DANS LE DOMAINE DU CINEMA 🔥🎬💧

3 mars6 min de lecture

Dernière mise à jour : 3 mars

Le système de pack dont je parle dans cet article a été établi dans mon entreprise : Si vous êtes intéressé par ce système, je vous invite à vous rendre sur mon site Internet:

https://www.studioart3d.com/

Bonne lecture à vous ;)

Le cinéma, ce septième art qui est très présent dans notre actualité ne cesse de faire parler de lui, que ce soit à la télévision, dans les festivals, au cinéma. Beaucoup de choses techniques existent dans cet art, mais que beaucoup de personnes ne semblent pas connaitre de nos jours. Aujourd’hui, je vais vous parler de la partie post-production, plus précisément des effets spéciaux numériques que l’on peut retrouver dans plusieurs films comme Le Seigneur des anneaux, Harry Potter, Pirate des Caraïbes…

Mais aujourd'hui, quels moyens pourrait-on mettre en place pour faciliter la post-production au cinéma ?

Pour réaliser des effets spéciaux, l’équipe de tournage fait appel à des superviseurs FX. Ce sont des personnes sur le tournage qui ont comme objectif de « faciliter la postproduction » en visualisant sur le tournage les effets spéciaux et en modifiant avec l’accord du réalisateur les scènes nécessaires pour le bon déroulement de la post production par rapport aux moyens techniques du film.

John Knoll with the mirror/gray sphere on the set of ‘Attack of the Clones’

A scene with the Yoda puppet from ‘The Phantom Menace

Exemple d’outil utilisé par un superviseur VFX : la Chromeball. Une sphère métallique permettant de capturer les réflexions de la lumière présente lors du tournage. Cela sera d’une grande aide lors de la postproduction 3D.

Pour la partie effets spéciaux numériques physiques, l’équipe de tournage engagera, si besoin, plusieurs artistes FX. Les artistes FX sont des artistes numériques qui ont pour objectif de reproduire une simulation physique (vent, vague, flamme, fumée) intégralement sur ordinateur. Pour cela, ils peuvent utiliser différents outils numériques tels que SideFX Houdini, Autodesk Maya ou des logiciels internes à l’entreprise.

Le logiciel Houdini est l'un des logiciels les plus répandus dans le milieu des effets spéciaux et de la 3D.

Mais c'est aussi le plus complexe par son fonctionnement nodal.

UN GRAND MANQUE DE TEMPS

Demander de l’aide à un artiste FX est une bonne idée, car il est doté de nombreuses compétences, que ce soit la physique, la précision, les mathématiques. Cela semble une bonne idée pour une production. Cependant, il y a quelques problèmes. Comme vous le savez, un film prend beaucoup de temps à être fini. Il y a en premier lieu la partie scénario, puis la partie tournage et la post-production. J’ai accéléré les étapes, car elles sont beaucoup plus complexes et détaillées en réalité. Bref, un film est long à être finalisé. Cependant, le réalisateur et l’équipe du film doivent respecter une deadline, « une date fatidique dans laquelle leur production devra être terminée ». Écrire un scénario, faire un casting, tourner le film, les décorateurs, l'accessoiriste, puis la post production avec le montage, l'étalonnage et le mixage sont très longs. En plus, les effets spéciaux numériques ont une deadline qui est très courte. Il arrive, malheureusement, que des films soient regardés par des spectateurs alors que les effets spéciaux ne sont pas totalement finis. Cela n’est absolument pas la faute des artistes qui font tout leur possible, c’est le manque de temps, de gestion. Les effets spéciaux FX demandent donc beaucoup de temps et de précision.

UN PRIX NON NEGLIGEABLE

Vous connaissez le proverbe « Le temps, c’est de l’argent », et bah, c’est vrai même dans le domaine du cinéma. Tout coûte cher au cinéma, absolument tout. Y compris les effets spéciaux numériques. Entre le prix des logiciels, le temps des simulations physiques et la partie rendu, où il faut rendre un projet 3D en image ou vidéo pour être lu au montage. Cela peut vite devenir un problème majeur.

Voici une liste non exhaustive des films les plus chers du cinéma:

Stars Wars "Le réveil de la force" 533 millions de dollars
Avatar 2 "la voie de l'eau" 460 millions de dollars
Pirate des Caraibes "la fontaine de jouvence" 410 millions de dollars
Avenger Endgame 356 millions de dollars
Fast and furious X 340 millions de dollars
Avenger infinity war 316 millions de dollars
Pirate des Caraibes "jusqu'au bout du monde" 300 millions de dollars

LA GESTION DE FICHIER

Lors de la partie post-production, il est possible, selon le budget de la production et les besoins du film, que la partie effets spéciaux et 3D soit partagée avec différentes boites de VFX dans le monde.

Nous pouvons citer quelques boites célèbres :

MPC VFX (Spiderman No way home, Harry potter et les reliques de la mort,Mufasa...) Londres
ILM Industrial Light and Magic ( FastX,Eternals,Haunted Mansion...) San Francisco
Rodeofx (Les gardiens de la galaxie volume 3,Black Adam,John Wick chapitre 4...) Montréal

Pour la partie VFX, plusieurs personnes travaillent sur le même projet. Il faut donc être minutieux, organiser pour ne pas empiéter sur le travail des autres. On rajoute à cela l’envoi de gros fichiers 3D qui sont lourds. Bref, gros problème de gestion et d'argent.

Cependant, malgré ses gros problèmes, il existe une solution. Cette solution s’appelle les packs

Qu'est ce qu'un pack VFX ?

Un pack vfx est un effet spécifique préconçu numériquement sur internet sous forme de fichier vidéo, très souvent au format MOV, MP4. C’est des effets spéciaux à incruster directement sur un montage vidéo.

C’est des effets spéciaux incruster directement sur un montage vidéo. Mais alors, pourquoi serait-il une solution à notre problème ?

UN GAGNE TEMPS

La gestion du temps, comme nous l’avons vu plus haut, est quelque chose d’important, surtout dans le domaine du cinéma avec la fameuse deadline. Les packs qui sont des effets spéciaux numériques sont préenregistrés, c’est-à-dire qu’ils sont déjà créés, pas besoin d’attendre que la simulation se termine ou le rendu de l’effet. C’est un gain de temps considérable. Qui dit gagner du temps considérable, dit deadline respectée, donc moins besoin de s’attarder sur la création d’effets spéciaux directement sur logiciel. Ce qui permet de se consacrer à d’autres parties du montage ou de la 3D qui demandent beaucoup plus d’attention selon les différents cas.

UN BUDGET RESONNABLE

Le temps étant mieux géré avec les packs, moins besoin de coût pour les logiciels qui peuvent coûter cher selon le besoin de l’effet. Effet déjà préconçu, nul besoin de simuler l’effet, donc pas besoin de simulation qui peut pour certains demander plus de 24 heures. Idem pour la partie rendu, car l’effet est pris en charge dans le logiciel de montage, car c’est un format vidéo.

UNE GESTION MAITRISEE

Pour finir, la partie organisation et gestion du projet est aussi bénéfique. Car une seule personne travaille sur le FX. C’est celui qui l’a créé. Et si la production a besoin de plusieurs effets spécifiques, il sera toujours plus simple de contacter une personne qu’un département de cinéma spécialisé dans ce domaine.

CONCLUSION:

Le cinéma a changé au fur et à mesure du temps. Passant du noir et blanc à la couleur, d’effets spéciaux directs sur le tournage à des effets spéciaux numériques. L’objectif aujourd’hui est de rendre rentable la production d’un film, que ce soit au niveau du temps, du coût et de la gestion de celui-ci. Aujourd’hui, je vous propose une méthode qui pourrait bien aider les productions de cinéma dans l’usage de leur temps, de leur financement et de leur gestion.

IMPORTANT: Dans cet article, je vous propose une méthode qui pourrait bien aider les jeunes productions comme les grandes productions de cinéma. En aucun cas, je n’invite à remettre en question le métier d’artiste FX. Le métier d’artiste FX est une profession incroyable qui demande beaucoup de rigueur et de connaissance. J’ai beaucoup de respect pour eux. Mais si je peux leur apporter une pause entre deux grandes productions pour leur bien personnel, je le ferai.

Si vous êtes intéressé par la partie pack, je vous invite à vous rendre sur mon site internet :)

https://www.studioart3d.com/

Source:

https://beforesandafters.com/2021/04/27/vfx-firsts-what-was-the-first-film-to-use-a-hdri-chrome-ball/

-George Lucas holds the mirror/gray sphere on the set of ‘The Phantom Menace’. This image from ‘Star Wars: The Making of Episode I, The Phantom Menace.’

-A scene with the Yoda puppet from ‘The Phantom Menace.’ This image from ‘Star Wars: The Making of Episode I, The Phantom Menace.’

-John Knoll with the mirror/gray sphere on the set of ‘Attack of the Clones’. A screenshot from the documentary ‘Star Wars From Puppets To Pixels’.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_films_les_plus_chers

https://www.senscritique.com/liste/les_films_les_plus_chers_en_prenant_en_compte_l_inflation/274658

https://www.sidefx.com/contentlibrary/smokeless-flame/

https://www.ilm.com/

https://www.rodeofx.com/fr

https://www.mpcvfx.com/

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